Les grandes évolutions du secteur de la construction : rétrospective

Avec l’entrée en vigueur de la RE2020 le 1er janvier prochain, un véritable virage environnemental s’annonce dans le secteur du bâtiment. Si nous tendons de plus en plus vers des constructions durables, le chemin, depuis les années 1970, a été long et a connu de nombreux revirements.


Retour sur 6 dates qui ont bouleversé le secteur de la construction  

RT 1974 :  Suite au premier choc pétrolier de 1973 ayant entraîné une forte hausse du prix du baril de pétrole, la première règlementation thermique est adoptée. L’objectif, à cette époque, est de réduire la consommation énergétique des bâtiments neufs de 25%. L’isolation thermique et le renouvellement de l’air sont les deux éléments essentiels de cette législation. C’est ainsi qu’à cette période apparaissent les doublages côté intérieur avec des doubles cloisons et à l’extérieur avec des revêtements.

RT1982 : Après le deuxième choc pétrolier de 1979, il apparaît nécessaire de réduire plus encore la consommation énergétique. Cette nouvelle règlementation instaure une réduction des consommations énergétiques de 20% de plus que la RT précédente. En plus des cloisons de doublage, des isolants sont intégrés derrière les doubles cloisons. La technique des revêtements pelliculaires agrafés se développe avec une isolation par l’extérieur des parois principales, permettant de diminuer les ponts thermiques.

RT1988 : La troisième règlementation thermique s’applique aux bâtiments résidentiels et non résidentiels et marque un véritable tournant. En effet, la production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) et le chauffage sont désormais introduits dans le calcul théorique des besoins en consommation énergétique. De plus, la climatisation et les équipements de ventilation sont également pris en compte.

RT 2000 : Quelques années plus tard, des accords internationaux sont conclus pour faire face au réchauffement climatique. De ces accords naît la problématique de développement durable qui intègre les logements. Dans ce contexte, une nouvelle règlementation est mise en place en 2000. Elle vise une réduction de 20% sur la consommation maximale des logements et 40% pour la consommation des bâtiments tertiaires. Nous commençons alors à parler du confort d’été pour les bâtiments non-climatisés, d’inertie thermique et de protection solaire.

RT 2005 : L’objectif de cette nouvelle RT est d’améliorer de 15% la consommation énergétique des bâtiments neufs. Elle intègre, entre autres, la construction bioclimatique et les économies énergétiques réalisées par les capteurs solaires.

RT 2012 : La RT2012 a été mise en place afin de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs. Elle se concentre sur les aspects thermiques et sur l’isolation des logements (étanchéité à l’air des parois réduite au maximum) correspondant à la norme Bâtiment de Basse Consommation (BBC). L’objectif est de respecter une consommation énergétique de 50 kWh/m2 par an en incluant le chauffage, la climatisation, l’éclairage, l’Eau Chaude Sanitaire et les auxiliaires.


Un chemin qui tend vers des constructions plus respectueuses de l’environnement avec la RE2020

Dans le sillage de la RT2012, la nouvelle réglementation RE2020, qui entrera en vigueur en janvier 2022, garde les indicateurs Bbio et Cep mais tend davantage vers les objectifs de performance du label BEPOS (maison passive).

Pour faire suite à l’autoévaluation sous la forme du label E+ C-, la grande nouveauté se porte sur les impacts liés à la fabrication des matériaux nécessaires à la construction d’un bâtiment. En d’autres termes, la fabrication de chaque brique, de chaque isolant, de chaque système de chauffage, etc… émet une certaine quantité de carbone dès l’étape de l’usine ou de l’extraction de certaines matières premières.

La volonté de la nouvelle réglementation RE 2020 est de réduire au maximum « l’addition carbone » de tous ces matériaux qui constituent un bâtiment en imposant une limite d’empreinte carbone. Désormais, chaque matériau, chaque isolant, chaque système d’énergie sera doté d’une sorte de « carte d’identité » (les fiches FDES pour les produits de construction et les fiches PEP pour les équipements) renseignant sa valeur carbone et chaque construction aura une limite à ne pas dépasser.

Le but est de connaître l’empreinte carbone d’un bâtiment depuis les matériaux et les équipements qui le composent, jusqu’à la fin de vie de son exploitation : on parle de l’analyse du cycle de vie d’un bâtiment par la méthode ACV (Analyse de Cycle de Vie).

L’objectif est donc double :

⦁ Réduire notre consommation quotidienne d’énergie au maximum pour rendre chaque construction autonome.
⦁ Réduire l’impact de la construction d’un bâtiment tout au long de sa vie sur la biodiversité.

Aujourd’hui, avec la RE2020, nous atteignons enfin un certain idéal de constructions plus respectueuses de l’environnement. 


Le Pierre Bio’Mur, un matériau qui suit ce chemin

Dans ce contexte, Pierre Bois Habitat a depuis longtemps intégré l’importance de ces problématiques et propose aujourd’hui un module de construction innovant en pierre naturelle, répondant à une démarche écoresponsable.

3 en 1 avec le Pierre Bio’Mur
© Pierre Bois Habitat

Le Pierre Bio’Mur, c’est :

  • Une quantité de matières premières extraites en carrière réduite de 50%
  • Des ressources fournies par les carrières locales à proximité des chantiers en phase avec le concept du circuit court
  • Un cycle de vie de plus de 100 ans
  • Une préparation des modules à l’abris des intempéries
  • Un module avec isolant intégré répondant à une résistance thermique de 6,9m².K/W
  • Plus de doubles cloisons ni d’enduit
  • Des ponts thermiques annulés
  • Des chantiers qui ne génèrent aucun déchet et très peu de consommables
  • Une facilité de pose avec un gain de temps très significatif
  • Une valorisation du bâti
  • Un respect architectural urbain et rural grâce à l’intégration parfaite en milieu minéral et végétal
  • Un confort d’été accru qui répond au concept Maison Passive

Ainsi, avec le Pierre Bio’Mur, vos constructions seront écoresponsables, avec une consommation énergétique limitée.